Malgré un dispositif policier impressionnant, la nuit du Nouvel an n’a pas dérogé à la règle : l’ambiance festive a été entachée par des rixes et des violences à tout-va.
Quelques jours avant les festivités de fin d’année, le directeur général de la sûreté nationale, Bouchaïb Rmail, a organisé une grande réunion à Casablanca afin de fixer les préparatifs dans les différentes régions : déploiement de barrages routiers, augmentation du nombre de policiers et contrôles d’identité aléatoires. Ainsi, pas moins de 5000 policiers ont été mobilisés dans la capitale économique pour occuper le terrain et parer à tout débordement dans les points chauds, à savoir Aïn Diab, l’ancienne médina et les quartiers du centre-ville. Malgré l’ambiance festive, quelques dérapages dus à de fortes consommations d’alcool et de drogues ont été relevés. Ces débordements ont atteint leur pic vers 3h du matin, heure de fermeture des cabarets et autres bars de la corniche, ce qui a donné lieu à des bagarres entre fêtards en état d’ébriété avancée. Les services de police ont donc procédé à l’arrestation d’une centaine de personnes et confisqué des armes blanches et de l’alcool de contrebande. Si la soirée du 31 décembre a été relativement calme dans les autres villes, c’est à Marrakech que les autorités craignaient le pire. En cause, les violents heurts qui ont opposé des manifestants aux forces de police le week-end précédent. Finalement, il n’en sera rien, et la ville ocre a vécu une nuit de réveillon très, très, zen.
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