En l’espace de quelques années, une pianiste marocaine s’est fait une place aux Etats-Unis. Portrait d’une virtuose qui risque de faire encore parler d’elle.
Retenez bien ce nom : Rita Saher. Cette pianiste marocaine aussi précoce que talentueuse vient de se produire, le 15 décembre, dans le mythique auditorium du Carnegie Hall. C’était à l’occasion de l’année du compositeur français Francis Poulenc, où la virtuose casablancaise a régalé le public d’un concerto sur piano composé par le célèbre musicien. Une consécration qui récompense un parcours sans fautes. Car avant d’atteindre les sommets, Rita a collectionné plusieurs prix au Maroc et en Europe. Née en 1983 à Casablanca, elle montre des signes de précocité sur un piano dès son jeune âge. C’est ainsi qu’âgée d’à peine 13 ans elle remporte le concours national Chopin, avant d’être sélectionnée une année plus tard parmi sept artistes internationaux pour donner un concert en Autriche, en commémoration de la mort de Chopin. Bac en poche, Rita opte définitivement pour une formation musicale en intégrant la prestigieuse Ecole normale Alfred Cortot de musique de Paris. Depuis, la brillante musicienne trace son chemin doucement mais sûrement, en accompagnant plusieurs orchestres européens. Au Maroc, le public la découvre lors de l’édition de cette année du Printemps des Alizés à Essaouira, où elle a joué dans le cadre du programme “Piano en Folie” avec l’autre star montante du piano, Dina Bensaïd.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer