Les chiffres du rapport annuel de Transparency International sur la corruption ont été publiés début décembre, et ce n’est pas fameux pour le Maroc. Le royaume recule à la 88ème place sur 176 pays alors qu’il était classé 80ème en 2011. Cela signifie donc que le pays est en stagnation en matière de perception de la corruption. Dans son rapport, Transparency reproche d’ailleurs au gouvernement son manque d’initiative pour lutter activement contre le fléau. Des propos que nuance Abdeslam Aboudrar, président de l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC). Ce dernier estime que le gouvernement travaille beaucoup sur le sujet, mais son positionnement gagnerait à être plus tranché. De son côté, le ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Abdeladim El Guerrouj, a déclaré que la lutte en matière de corruption était l’une des priorités du pays. D’ailleurs, le gouvernement a annoncé, lundi 10 décembre, le lancement d’une campagne de communication anti-corruption par le biais de clips TV, spots radio et affichage.
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