Un soir, deux malfrats pas très futés décident de braquer un tripot clandestin. Ils s’enfuient avec leur butin, mais pas de chance pour eux, la salle de jeu clandestine appartenait à des mafieux. Passablement vexés, ces derniers décident de faire appel à une sorte de tueur à gages nommé Jackie Cogan (Brad Pitt), histoire qu’il fasse passer un sale quart d’heure aux deux voleurs. Mais voilà, entre des parrains de la pègre complètement paumés, des assassins blasés et des voyous ratés, l’univers de la mafia traverse une grosse période de blues. Du coup, rien ne va se passer comme prévu. Réalisé par Andrew Dominik (L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford), le long-métrage fait un mix entre western et film noir, tout en alliant humour cynique et comique de l’absurde sur fond de crise économique. Une crise qui ravage l’Amérique et les mafiosos. On retrouve l’influence de Scorsese, des frères Cohen et aussi de Tarantino. Bref, c’est pas mal du tout et la bande originale à base de Johnny Cash est à tomber par terre.

Cogan : Killing Them Softly, d’Andrew Dominik, au Mégarama