Le crédit bancaire devient de plus en plus cher. C’est le constat dressé par la dernière note trimestrielle de Bank Al Maghrib. Ainsi, le coût des prêts bancaires s’est renchéri de 0,24% sur le troisième trimestre de l’année. Une hausse qui a concerné essentiellement les crédits à la trésorerie (découvert et autres facilités de caisse) et les comptes débiteurs, aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises. Les crédits à la consommation ne sont pas en reste. Leur taux s’est bonifié de près de 0,1%, atteignant désormais les 7,28%. Toutefois, cette flambée du coût de la dette n’a pas touché les prêts immobiliers, dont le taux descend à 6,03% à fin septembre 2012. Une éclaircie que les professionnels de la banque expliquent par la forte concurrence que se livrent les établissements financiers sur ce segment qui ne connaît pas la crise.
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