Quatre Palestiniens ont été tués et quatre soldats israéliens blessés dans une nouvelle flambée de violences le 10 novembre à Gaza. Une des journées les plus meurtrières survenues dans cette ville depuis l’offensive israélienne de 2009. Selon des témoins, des avions israéliens ont bombardé la ville suite à des tirs de roquette de combattants palestiniens. Ces derniers ont réussi à atteindre une jeep militaire israélienne circulant près de la bande de Gaza. Cet accrochage a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Tout au long du week-end, Israéliens et Palestiniens se sont rendu coup pour coup, faisant courir le risque aux habitants de subir une fois de plus l’escalade de la violence. Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a affirmé que l’armée avait déjà répondu “avec fermeté” et qu’il fallait s’attendre à des “réponses supplémentaires dans les prochains jours”. En ces temps de campagne électorale en Israël, le gouvernement agite régulièrement la menace d’une opération miliaire terrestre, similaire à l’offensive “Plomb durci”, qui avait coûté la vie à 14 000 Gazaouis.
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