Pressés par les Occidentaux et les pays du Golfe, les courants de l’opposition à Bachar Al Assad ont finalement réussi à s’entendre.
Exit le Conseil national syrien (CNS), place désormais à la Coalition nationale syrienne. Réunis à Doha le 10 novembre, les leaders des principaux courants de l’opposition se sont mis d’accord pour former un front commun Anti-Bachar. Au début réticent à une union de l’opposition, le CNS a finalement cédé face à d’intenses pressions du Qatar, des Emirats arabes unis et des Etat-Unis. “Nous avons été soumis à d’énormes pressions”, a reconnu Samir Nachar, dirigeant du CNS. “L’appui international sera plus fort si nous parvenons à unifier l’opposition”, a également déclaré le chef de la diplomatie émiratie, Abdellah Ben Zayed Al Nahyan, à l’opposant syrien Ahmad Ramadan. L’Occident s’est aussi réjouit de cette annonce. “Maintenant, ils sont réunis, c’est très important. La France va les soutenir”, s’est félicité le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Même son de cloche de la part de la Ligue arabe, qui considère dorénavant la Coalition comme la “représentante légitime de l’opposition syrienne” et son “principal interlocuteur”. Même unie, l’opposition syrienne n’en demeure pas moins désarmée face à la machine de guerre de Bachar. Le président de la nouvelle Coalition nationale syrienne, Ahmad Moaz Al Khatib, a demandé à la communauté internationale des “armes adaptées” afin que les rebelles puissent “mettre fin à la souffrance des Syriens et à l’effusion de sang”.
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