Il grimpe, il grimpe le chômage. Selon le Haut commissariat au plan, le troisième trimètre de l’année 2012 a connu la perte de 50 000 emplois par rapport a la même période en 2011. Conséquence directe, le taux de chômage est passé de 9,1% à 9,4%. En cause, le décalage entre l’offre qui n’a pas dépassé la barre des 56 000 postes créés et l’arrivée sur le marché de 160 000 nouveaux demandeurs d’emploi. Plus inquiétant, le chômage touche de plein fouet les milieux urbains. Ainsi, le chômage des jeunes citadins âgés de 15 à 24 ans a marqué un bond de 2,8 points, et celui des 25 à 34 ans a augmenté de 1,2 point. Le milieu  rural a en revanche mieux résisté, puisque le chômage n’a progressé pour les deux catégories respectives que de 0,7 point.  Concernant le profil socioculturel des sans-emploi, il ressort du rapport du HCP que quatre chômeurs sur cinq sont des citadins, deux sur trois sont des jeunes âgés de 15 à 19 ans, et un sur quatre est diplômé de niveau supérieur. La bonne nouvelle vient du côté des femmes dont le nombre de chômeuses a enregistré une baisse de 1,2 point en ville et 0,8% en campagne.