Il encourait jusqu’à six mois de prison. Le blogueur et opposant tunisien Sofiène Chourabi s’en est finalement tiré avec une amende de 104 dinars (600 DH), suite à sa condamnation pour ivresse publique et atteinte à la pudeur, le 30 octobre dernier. Pourtant, le jeune blogueur crie au complot, et accuse les islamistes au pouvoir d’avoir orchestré cette affaire. Les faits remonteraient au mois de ramadan dernier, lorsque Chourabi avait été arrêté en compagnie du journaliste Mehdi Jelassi, pour avoir consommé de l’alcool dans un lieu public, une plage près de Menzel Temime, située à une centaine de kilomètres de la capitale. “Je vais faire appel de cette décision du tribunal de Menzel Temime car elle confirme des accusations que je rejette et nie totalement”, a réagi le blogueur à l’AFP. Pour lui, les accusations auraient été totalement fabriquées par le gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahda, ajoutant que ses aveux lui avaient été extorqués par les policiers.
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