Une résidence artistique qui devrait donner lieu à une pièce de théâtre, une rencontre à Bruxelles pour parler de Leftah, un recueil de poèmes à paraître, suivi d’un roman… Zoom sur un écrivain hyperactif.
Mohamed Hmoudane, l’auteur franco-marocain, ne s’arrête pas ces temps-ci. De passage au Maroc, il travaille avec le dramaturge Bouselham Daif à une résidence artistique, dont devrait naître une pièce de théâtre inspirée de son travail de romancier. Le 14 novembre 2012, celui qui est fonctionnaire dans le civil, s’envolera pour Bruxelles pour dialoguer en public avec un auteur absent, feu Mohamed Leftah. Un concept qui semble l’enjouer. Et ce n’est pas tout. Début 2013, a priori chez l’éditeur français La Différence, un recueil de poèmes signé Hmoudane sortira en librairie. Des poèmes, nous dit l’auteur, “qui parlent de la matière, de chair, de corps et d’encre.” Au Maroc, un éditeur devrait bientôt publier Le Ciel, Hassan II et Maman France, paru en France en 2010. Hmoudane a, bien sûr, un roman en cours sous le coude, à propos duquel il préfère ne pas s’étendre : “J’y travaille, mais ce n’est pas pour tout de suite.” Mais le meilleur est pour la fin : l’auteur s’attelle en ce moment même à une traduction du français vers l’arabe du texte aussi beau que polémique, Le dernier combat du Captain N’imat, de Mohamed Leftah. Lancé seul dans cette aventure, il discute avec des éditeurs pour trouver preneur.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer