Violences du personnel contre des détenus, abus dans les transferts, rareté des enquêtes suite à des plaintes contre le personnel, corruption… les maux sont nombreux dans nos prisons, selon le Conseil national des droits de l’homme (CNDH). Et certains groupes sont plus durement touchés : les personnes atteintes de maladies mentales, les femmes, les étrangers, les détenus séropositifs ou cancéreux et les toxicomanes. A ces remarques rendues publiques le 29 octobre, le CNDH a joint 100 recommandations aux différentes institutions concernées. Pêle-mêle, on trouve des injonctions pour permettre aux détenus de bénéficier d’au moins une heure de soleil par jour, à distribuer des couvertures à tous les prisonniers, mais aussi des exigences législatives, comme amender l’article 473 du Code pénal en élevant de 12 à 15 ans l’âge des mineurs susceptibles d’être placés en établissement pénitentiaire.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer