A la veille du premier anniversaire des premières élections libres en Tunisie, trois partis modernistes —Nidaa Tounes, El Massar et le Parti républicain— ont appelé à manifester le 22 octobre à Tunis contre ce qu’ils ont appelé “la violence politique”. Craignant un retour aux années de dictature, l’opposition a manifesté sa colère contre les récentes déclarations de Rached El Ghannouchi, président du Parti Ennahda, qui avait assuré son soutien à un leader salafiste dans une vidéo publiée sur Youtube. Le 23 octobre, une autre manifestation était prévue, à l’appel cette fois-ci des partis de la majorité. Baptisée “manifestation de loyauté et de soutien au gouvernement”, la marche avait pour objectif de contrer une opposition de plus en plus organisée. Un important dispositif policier encadrait les deux manifestations, dans une atmosphère qualifiée d’“électrique” par l’agence officielle TAP.
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