Les récentes déclarations de Ahmed Raïssouni ont étonné plus d’un. Dans un long entretien accordé au quotidien Al Massae, l’ancien président du Mouvement unicité et réforme (MUR) se prononce en faveur de l’avortement dans certains cas, mais qui devraient être encadrés par la loi. S’agissant des actes de prosélytisme ayant récemment fait polémique, Raïssouni confie “ne pas être choqué par cette pratique à condition qu’elle ne s’adresse pas à des mineurs”. Mieux, le cheikh a déclaré que la rupture du jeûne, même publique, ne devrait pas être punie et qu’il n’appartient pas à l’Etat de légiférer sur le sujet. Le cheikh, qui revient d’un long séjour en Arabie Saoudite, n’a pas mâché ses mots non plus pour attaquer l’entourage royal, responsable selon lui des difficultés et des résistances que rencontre le gouvernement de Abdelilah Benkirane. Rien à signaler cependant du côté des relations entre les islamistes du PJD et ceux d’Al Adl Wal Ihsane. “La Jamaâ continue d’ignorer le travail effectué par le PJD au gouvernement et campe sur son refus d’intégrer le jeu politique”, regrette Raïssouni.
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