Deux livres explorant le rapport entre Facebook, Twitter et le Printemps arabe sortent coup sur coup. Tour d’horizon.
“Réseaux sociaux et révolutions arabes ?”, tel est le titre du livre du blogueur et militant Mounir Bensalah, publié aux éditions françaises Michalon. Dans cet ouvrage, l’auteur-qui est membre du conseil national de l’OMDH, encarté à l’USFP et tient un blog politique très populaire depuis 2004, “Des maux à dire”- questionne les liens entre l’utilisation des réseaux sociaux et les mouvements de révoltes survenus en 2011 dans le monde arabe. “Les soulèvements sont dus à des raisons objectives, qui ne sont pas liées à Internet. Mais il faut reconnaître que certains outils ont permis de sortir les gens du phénomène de ‘révolté solitaire’”, nous confie-t-il. Bensalah retrace les évènements qui ont secoué la blogosphère, le parcours d’activistes incarcérés, les buzz nés sur le Net, et présente le travail de blogueurs influents comme la Tunisienne Lina Ben Mhenni ou l’Egyptien Wael Abbas. En fin d’ouvrage, il offre au lecteur une vingtaine d’interviews d’internautes engagés de la région. Une autre partie du livre est plus précisément consacrée au Maroc, aux émeutes de Sidi Ifni ou aux affrontements de Laâyoune notamment, et à leur couverture sur le Net. Un autre livre signé par le chercheur français Yves Gonzales Quijano, intitulé Arabités numériques, aux éditions Actes Sud, sort aussi ce mois-ci en librairie, et revient sur la web-censure, l’activisme en ligne dans le monde arabe…
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