Le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, a échappé de peu à la mort. Le 14 octobre, alors qu’il conduisait lui-même une voiture banalisée en direction du palais présidentiel, une balle lui a perforé l’abdomen et il a aussitôt été transféré dans un hôpital de Nouakchott, avant de s’envoler vers la France pour recevoir des soins complémentaires. La version officielle fait état d’un tir accidentel, comme l’a confirmé le chef de l’Etat : “Je veux rassurer tout le monde sur mon état de santé après cet incident commis par erreur par une unité de l’armée sur une route non pavée près de Touela. Grâce à Dieu, je vais bien”. Mais d’autres hypothèses sont soulevées par des observateurs de la scène mauritanienne. Selon le portail Afrik.com, il s’agirait d’un règlement de compte entre différentes factions de l’armée, qui reprocheraient à Abdelaziz de ne pas “partager le gâteau” avec les autres hauts gradés de l’armée. Le Figaro voit quant à lui la main d’AQMI derrière cette affaire. Selon le quotidien parisien, “la Mauritanie a une histoire jalonnée de coups d’Etat militaires et Mohamed Ould Abdelaziz a été menacé de mort par AQMI, qui l’accuse de mener pour la France une “guerre par procuration” contre ses combattants”.
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