Rien ne va plus entre la Syrie et la Turquie. Le 8 octobre, le gouvernement d’Ankara a déployé une flotte aérienne de 25 chasseurs F-16 sur la base aérienne de Diyarbakir, à quelques kilomètres de la frontière syrienne, pour “parer à toute éventualité”, a déclaré le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
Celui-ci a néanmoins assuré ne pas avoir l’intention d’entrer en guerre avec son voisin du sud, lors d’une allocution au parlement, avant de se montrer moins conciliant en déclarant que son pays répondrait à toute attaque provenant de Syrie. Cette décision intervient suite à une série de tirs de missiles lancés par les troupes de Bachar Al Assad sur le territoire turc et qui ont fait 5 victimes civiles dans la ville d’Akçakale, quelques jours auparavant. L’armée turque avait alors riposté en bombardant plusieurs positions de l’armée syrienne.
Mais la Syrie n’a pas intérêt à s’engager sur deux fronts au moment où la guerre civile fait rage dans le pays. Le 8 octobre dernier, le quartier général des services de renseignement de l’armée de l’air à Damas avait été la cible d’une série d’attentats à la voiture, faisant dix morts.
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