L’argentier du royaume est visiblement un adepte de la positive attitude. Malgré la crise mondiale, qui a rattrapé le Maroc après deux ans de résistance, Nizar Baraka ne panique pas. Dans son projet de Loi de Finances pour l’année 2013, le ministre de l’Economie et des Finances table sur un taux de croissance de 4,5%, contre moins de 3% réalisé cette année. Comment compte-t-il y arriver ? “En améliorant la rentabilité des investissements publics”, signale-t-il vaguement. Le déficit budgétaire, qui devrait dépasser les 6% en 2012, serait ramené, toujours selon les prévisions des oracles du ministère des Finances, à 4,8%. La recette Baraka est simple : réduire le train de vie de Maroc SA tout en allégeant les dépenses de la compensation. Rien que ça ! Autre objectif, autre défi : le stock de devises serait maintenu à 4 mois d’importations, soit son niveau actuel. Par quel miracle ? “En soutenant les secteurs exportateurs, et en jouant la carte de la préférence nationale pour les marchés publics”, explique le ministre.
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