La pluie continue de faire le beau et le mauvais temps au Maroc. Avec une récolte ne dépassant pas les 50 millions de quintaux pour la saison 2011-2012 (contre un besoin d’au moins 140 millions) et une flambée des cours du blé sur le marché international, le prix du pain devait être revu à la hausse avec le risque de séisme social qui pourrait s’ensuivre. Il n’en sera rien, puisque le gouvernement a pris les devants pour désamorcer la crise. Première décision : la suspension des droits de douane sur le blé. Une mesure qui permettra aux importateurs d’amortir la flambée des cours à l’international. Deuxième mesure, non moins importante : le déblocage d’une enveloppe d’un milliard de dirhams pour subventionner le prix de la farine. Une enveloppe qui vient renforcer le budget d’une Caisse de compensation aujourd’hui à sec.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer