Cinéma, one man show… l’hyperactif comédien et humoriste kabyle revient en force. Bande-annonce d’une rentrée bien remplie.
Fellag is back. A l’affiche d’un film pour commencer. Monsieur Lazhar, réalisé par le Québécois Philippe Falardeau, sorti début septembre dans plusieurs pays. Le film met en scène Bachir Lazhar, enseignant d’origine algérienne au Québec, qui s’échine à combler le fossé culturel qui le sépare de ses jeunes élèves. Pour ce rôle, Fellag a reçu le Genie Award, prestigieuse récompense au pays de l’érable. Mais ça ne s’arrête pas là. Fellag est aussi à l’affiche d’un spectacle, intitulé Petit choc des civilisations, qu’il commencera à jouer en octobre en France. Le natif de Tizi-Ouzou explore – sur un ton comique (forcément)— les liens qui unissent l’Algérie et la France, son pays d’accueil, en partant d’un sondage selon lequel le plat préféré des Français serait le couscous. «Tout en cuisinant un couscous sur scène, je vais parler des grands riens et des petits tout qui sèment la zizanie entre l’islam et l’Occident, la France et l’Algérie… Je suis un grand anarchiste amoureux de la vie. Et mon one man show, qui est en réalité un cooking-show, ressemble à une farce à la Dario Fo, avec sa dimension politique, religieuse, historique et humaine», explique-t-il. Vous l’aurez compris, si son arme est toujours le rire, la lutte de Fellag, elle non plus, n’a pas changée : plus que toujours, le comique transcende les nationalités, ouvre des ponts, brise les identités figées. Rien que pour ça, on lui tire notre chapeau.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer