Les déclarations à propos du PAM de Hassan Aourid, ex-porte-parole du Palais, continuent à faire couler de l’encre et à susciter les réactions des partis politiques. Le point.
A peine voilées, les accusations portées par l’ex-historiographe officiel du royaume à l’encontre du parti d’El Himma font l’effet d’une bombe dans le paysage politique. Dans ses sorties médiatiques (conférence de Capdema, chroniques et interviews dans la presse), Hassan Aourid explique, sans le nommer, que la création du PAM en 2008, suivie de la vague de nominations de super-walis et des élections de 2009, dont profite grassement le parti de l’ami du roi, ont entraîné une confussion politique damant le pion à toute volonté de transparence dans un échiquier déjà frelaté. Si les réactions des membres du PAM ne se sont pas fait attendre (Aziz Benazzouz accuse l’ancien porte-parole de vouloir se rapprocher du PJD), l’Istiqlal appelle à l’ouverture d’une enquête concernant une potentielle implication de gouverneurs et des walis dans des affaires de fraude électorale et de corruption politique. Aourid, qui semble s’être défait pour l’occasion de ses casquettes d’ex-wali et d’enfant du sérail, livre une analyse froide et intelligente d’une cartographie politique pervertie, dont il a pourtant fait partie. A suivre.
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