Il était à deux doigts de devenir le quatrième président égyptien en juin dernier, Ahmed Chafik est aujourd’hui dans le viseur de la justice. Celle-ci a ordonné, mardi 11 septembre, l’arrestation du dernier Premier ministre de Hosni Moubarak et candidat malheureux à la présidence face à Mohamed Morsi. Il devrait être traduit devant une cour pénale, a rapporté l’AFP, pour corruption dans une affaire concernant la cession de terrains aux deux fils de Hosni Moubarak. Alaa et Gamal vont également être jugés devant une cour pénale pour la même affaire. Se trouvant aux Emirats arabes unis, le général Chafik figure depuis le mois d’août sur une liste de personnes susceptibles d’être arrêtées à leur entrée en Egypte ou interdites de quitter le territoire. Une mesure qualifiée de “politique” par l’intéressé qui, dans une déclaration à Sky News Abu Dhabi, avait assuré qu’il n’hésiterait pas à regagner son pays quand il jugera cela “nécessaire”.
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