A quelques semaines de la confection du projet de Loi de Finances 2013, la nouvelle présidente de la CGEM, Meriem Bensalah, donne le la des attentes des hommes d’affaires marocains, adressant, comme le veut la tradition, une liste de propositions et de revendications au gouvernement. Consciente (peut-être) qu’aucune baisse d’impôt ne peut être concédée en ces temps de disette, la patronne des patrons évite de verser dans un lobbying aveugle et oriente la pression ailleurs : la relation entre les entreprises et le fisc. Elle veut par exemple que soit fixé un délai pour les réclamations, que le dispositif des sanctions jugé “disproportionné” soit allégé et qu’une “traque” à l’informel soit lancée… Des mesures administratives sans aucun effet sur les équilibres budgétaires de l’Etat. Mais le patronat ne veut pas partir bredouille non plus. Dans la liste des propositions adressées à l’Exécutif, la CGEM souhaite une reconduction de quelques avantages fiscaux accordés notamment aux opérations de fusion et d’introduction en Bourse, et qui devront arriver à terme à la fin de l’année.
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