Mieux vaut tard que jamais. Le 20 juillet 2012, la Cinémathèque de Tanger s’est fendue d’un communiqué de presse, pour expliquer la déprogrammation de Sharkiya et de Persépolis, qui auraient dû être projetés dans le cadre du festival célébrant les 25 ans de la Fondation Groupama Gan pour le cinéma. Les deux films, qui avaient pourtant reçu leur visa d’exploitation délivré par le Centre cinématographique marocain (CCM), avaient été retirés en catimini, puis, remplacés par Séminaire du manifeste des voleurs et Une vie de chat. Le premier est un film israélien, signé Ami Livne, et le second un film franco-iranien, de Marjane Satrapi, dans lequel dieu apparaît sous des traits humains. La CDT s’explique ainsi : “Nous avons répondu aux recommandations pressantes de partenaires, de membres de tutelles et des autorités locales”, sans aller au-delà. Pour rebondir sur cette polémique, la CDT se promet de projeter des films et d’organiser des débats en octobre 2012 pour illustrer et discuter de la difficulté à “montrer des films dans un contexte tel que le nôtre.”
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