Mauritanie. La répression se poursuit

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Plusieurs jeunes Mauritaniens se réclamant du Printemps arabe ont été arrêtés mardi 10 juillet à Nouakchott, alors qu’ils manifestaient pour le départ du président Mohamed Ould Abdelaziz, a appris l’AFP auprès des organisateurs. La police a “chargé les manifestants et fait usage de matraques et gaz lacrymogènes malgré le caractère pacifique” de la manifestation, selon un porte-parole des protestataires. Membres du “Mouvement du 25 février”, une organisation née dans le sillage du Printemps arabe, ces jeunes décriaient “la succession de régimes militaires” en Mauritanie depuis le 10 juillet 1978, date du renversement de Mokhtar Ould Daddah (1960-1978). Ils réclamaient donc “la fin du régime actuel, qui a (mis fin) en 2008 à celui du premier président élu démocratiquement” dans le pays, selon le même  porte-parole. Actuellement au pouvoir, le général Ould Abdelaziz avait renversé le 6 août 2008 le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi (2007-2008), avant de se faire élire en 2009 président de la république avec près de 53% des suffrages.

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