Les Istiqlaliens ne sont pas au bout de leurs peines pour élire un nouveau patron. Le maire de Fès, engagé avec ferveur dans la bataille, ne compte pas accepter une solution consensuelle.
Maintenez-vous votre candidature ?
Oui. Ceux qui disent le contraire cherchent à brouiller les pistes. Ma candidature ne dépend pas que de moi. C’est le choix d’une grande partie de la famille istiqalienne, me désister serait rompre un engagement, trahir leur confiance. Il est temps d’en finir avec les consensus et ouvrir une nouvelle page, celle de la démocratie, la vraie. Cela passe par les urnes. Le mois de septembre est le dernier délai pour trancher.
Pourquoi, en famille, affichez-vous une unité de façade, alors que vous vous entre-déchirez ailleurs ?
En ce qui me concerne, je n’ai dénigré personne. Je m’interdis les consensus et les compromis des salons feutrés. Tout ce que j’ai fait, c’est annoncer ma candidature avec un cahier des charges précis pour sauvegarder le parti. L’Istiqlal est une part du patrimoine de tous les Marocains, dont le Maroc a toujours besoin, surtout dans la conjoncture actuelle. Je promets une institution forte et réellement transparente dans sa gestion.
Diriger le syndicat et le parti, n’est-ce pas un peu trop pour un seul homme ?
J’ai fait mes classes et mes preuves, depuis des décennies, à l’Istiqlal et à l’UGTM. Sans oublier que j’ai une longue expérience dans la gestion des affaires communales. Cette triple casquette me permettra au contraire de renforcer toutes les structures du parti. Et puis, comme d’habitude, je ne vais pas travailler tout seul. Le parti et le syndicat regorgent de compétences et même de personnes dont je me considère l’élève.
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