Parmi les 77 entreprises cotées sur le marché, 52 ont vu leurs cours dégringoler durant les six premiers mois de l’année.
Après avoir clôturé l’année 2011 dans le vert, la Bourse de Casablanca entame l’exercice 2012 sous le signe de l’atonie. Le premier semestre s’est soldé par une nette baisse des indices de la place, qui s’est accentuée depuis la publication, en mars dernier des résultats annuels décevants de la plupart des sociétés cotées. Ainsi, à fin juin dernier, le Masi a perdu environ 9%, se rapprochant de nouveau de son seuil psychologique des 10 000 points. En termes de capitalisation boursière, cela équivaut à une perte d’un peu plus de 44 milliards de dirhams. Le secteur de l’industrie chimique est l’un des plus durement touchés par la baisse du marché. Le titre de l’entreprise SNEP, filiale du groupe Ynna, affiche la plus forte contreperformance (-41% à 166 dirhams). De son côté, la raffinerie de Mohammedia, Samir, cède 33% à 485 dirhams. Les autres baisses marquantes ont été observées chez Stroc Industrie (-40%), Promopharm et Med Paper (-38%). Au total, parmi les 77 titres cotés à Casablanca, seulement 25 ont pu terminer le semestre en hausse. Et c’est Diac Salaf qui se démarque en affichant la meilleure performance. Boosté par l’annonce d’un futur partenariat capitalistique avec un fonds d’investissement londonien, le titre de cette société de crédit a grimpé de 69% pour atteindre 57 dirhams. Enfin, s’agissant du volume d’échanges, la Bourse a pu drainer 26 milliards de dirhams, contre 62 milliards au premier semestre 2011.
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