Les représentants des camps rivaux au Liban poursuivent leur dialogue national sur la stratégie de défense nationale, censée déterminer l’avenir de l’arsenal du Hezbollah chiite. Ces réunions sont surtout destinées à calmer la situation dans le pays, qui a connu le mois dernier des violences meurtrières liées au conflit syrien. Le Hezbollah, dont le mouvement domine le gouvernement avec ses alliés, délègue des représentants dans les réunions du dialogue national, de même que le chef de l’opposition, Saad Hariri, qui se trouve hors du Liban. Ce “dialogue national” est axé sur des questions épineuses, notamment l’armement du Hezbollah et la détention anarchique des armes dans le pays. Allié de Damas et de Téhéran, le Hezbollah est le seul parti politique à ne pas avoir déposé les armes après la fin de la guerre civile (1975-1990) et qui prône la lutte contre Israël. L’opposition réclame que son armement soit remis à l’armée et accuse le parti chiite de l’utiliser comme outil de pression sur la vie politique.
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