Durant la guerre d’indépendance algérienne, l’armée française a posé des millions de mines le long des frontières est et ouest de l’Algérie, pour empêcher les infiltrations de combattants de l’Armée de libération nationale (ALN) depuis le Maroc et la Tunisie. Aujourd’hui, plus de 80% de ces mines ont été détruites, vient d’indiquer le président de l’Association nationale algérienne des victimes des mines, Mohamed Djouadi. L’armée algérienne aurait ainsi mis hors d’état de nuire “9 millions de mines sur [les] 11 millions d’unités que la France a reconnu avoir posées”. Les opérations de déminage se poursuivent encore, avec plus de facilité depuis 2007, date à laquelle la France a (enfin !) remis à l’Algérie les plans des mines posées le long des frontières avec le Maroc et la Tunisie. Il y a quelques années, le journal El Watan rappelait que ces mines faisaient encore régulièrement des victimes, “en particulier des enfants et des bergers”. D’après le quotidien, le nombre de victimes depuis l’indépendance s’élevait alors à plusieurs milliers de morts et 80 000 blessés.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer