Pour choisir le nouveau secrétaire général du parti, les dirigeants de l’Istiqlal tentent de trouver un consensus pour éviter le recours aux urnes. Enjeux d’un congrès attendu.
Le week-end du 29 juin, le plus ancien parti marocain devrait réunir pas moins de 4500 congressistes à Rabat pour son 16ème congrès national. “Nous allons renouveler toutes nos instances de décision”, affirme un membre du comité préparatoire de la messe istiqlalienne. Comprenez, un nouveau comité central et un nouveau comité exécutif puisque les 850 membres du conseil national, élus dans les régions, sont déjà connus. Mais reste la question de la succession à Abbas El Fassi ? Si aucun candidat ne s’est encore manifesté publiquement, deux sérieux prétendants se dégagent du lot : Abdelouahed El Fassi et Adil Douiri. Les deux hommes ne risquent toutefois pas de recourir aux urnes pour devenir le 4ème SG de l’histoire du parti. “Nous optons toujours pour ce qu’on appelle la ‘démocratie du consensus’. Si nous nous retrouvons avec un secrétaire général élu à 60% des voix, on aura alors fait des mécontents à hauteur des 40% restants”, explique un membre dirigeant. Il rappelle aussi que lors de la confrontation, en 1998, entre M’hammed Boucetta et M’hammed Douiri, les Istiqlaliens ont ouvertement opté par consensus pour Abbas El Fassi. “Il s’agit, aujourd’hui encore, de préserver l’unité du parti”, conclut notre source.
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