Le 27 mai au Caire, un émissaire du Conseil national de transition (CNT) a rencontré d’anciens responsables du régime Kadhafi. Selon cet envoyé, les discussions ont porté sur la réconciliation nationale, la réactivation du système judiciaire, le droit des partisans de l’ancien régime à l’étranger à accéder aux services consulaires et à participer aux élections. Mais la réunion du Caire n’a pas été du goût de tout le monde : dans un texte commun, 200 personnalités libyennes ont estimé que la réconciliation nationale ne devrait pas concerner les représentants de l’ancien régime ayant participé à la réunion du Caire, car ils figurent au “premier rang” des responsables accusés de meurtre ou de corruption sous le règne de Mouammar Kadhafi. Le porte-parole du CNT, Mahmoud Chammam, assure que l’objectif de la rencontre n’était que d’inviter les familles libyennes qui avaient fui en Egypte à rentrer en Libye et à adresser un message selon lequel les personnes “recherchées par la justice” parmi les partisans de l’ancien régime auraient droit à un procès équitable.
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