Le marché marocain des télécoms arrive à maturité. Les résultats trimestriels de l’opérateur historique le confirment : à fin mars, les recettes de Maroc Telecom affichent une quasi-stagnation à 7,5 milliards de dirhams. Une stabilité qui cache en réalité deux tendances : la montée en puissance des filiales africaines (+21%) conjuguée à la contraction de l’activité au Maroc (- 4%), en lien avec la baisse des prix et l’intensité concurrentielle à laquelle se livrent les opérateurs locaux. Et comme cela a été souvent le cas, la filiale de Vivendi réalise la plus grande partie de ses recettes sur le marché domestique, soit environ 5,9 milliards de dirhams. Pour compenser ce recul, le groupe présidé par Abdeslam Ahizoune s’attaque à la productivité. Ainsi, le résultat d’exploitation prend 2%, à un peu plus de 3 milliards de dirhams, rehaussant la marge opérationnelle de 39 à 40%, en ligne d’ailleurs avec les prévisions initiales. D’ici la fin de l’année, la société table sur un chiffre d’affaires autour de 31 milliards de dirhams. Du coup, les analystes de BMCE Capital et CFG recommandent de conserver le titre IAM.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer