Les milieux aisés et instruits sont les plus gros employeurs de petites bonnes. C’est ce qu’affirme un sondage de “la coalition pour interdire le travail des petites filles comme bonnes”, un groupement qui rassemble plus de 34 associations. L’étude montre que plus de 30 000 filles de moins de 15 ans sont employées de maison. 53% des patronnes et 68% des patrons de ces jeunes mineures ont effectué des études universitaires. Dans 20% des cas, ils sont issus de la bourgeoisie, et 54% appartiennent à la classe moyenne. L’enquête nous informe aussi que 75% des employeurs n’ignorent pas l’âge légal d’embauche de ces filles et 62% de ces familles sont au courant des peines encourues par l’employeur dans le cadre du projet de loi interdisant le travail des enfants. De plus, 98% de ces familles refusent que leurs enfants subissent le même sort. Cette coalition a par ailleurs passé en revue les causes de cette pratique : pauvreté, illettrisme et absence d’infrastructures.
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