Les élections législatives devaient se tenir le 10 mai en Algérie, sans qu’on en connaisse, à l’heure où nous mettons sous presse, ni le taux de participation, ni les résultats. Une chose était cependant certaine : dans la prochaine assemblée, les femmes seront bien plus nombreuses que dans la précédente, où elles n’étaient que 30 sur 389 députés. Suite à une réforme initiée par le président Bouteflika, les partis doivent réserver aux femmes 20 à 50 % des sièges sur leur liste sous peine d’être éliminés du scrutin. Longtemps sollicitées comme électrices mais très peu comme candidates, les Algériennes ont donc présenté 7647 femmes sur 25 800 candidats en lice pour les 462 sièges de la future assemblée. En Algérie, certaines femmes occupent des fonctions de juges, cadres supérieurs, ministres et l’une d’entre elles a été promue générale dans l’armée. Mais elles n’ont pas le droit, contrairement aux pères, d’exercer l’autorité parentale.
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