La nouvelle secrétaire générale du Parti socialiste unifié fait le point sur la parité, le boycott des élections et les atomes crochus qui lient sa formation au M20.
Elire une femme à la tête du PSU est-il un signe envoyé aux autres partis politiques ?
La décision prend tout son sens au moment où l’on ne compte qu’une seule femme au sein du gouvernement. Les partis de la coalition gouvernementale ont tous tenu des discours sur la parité et l’égalité entre hommes et femmes. Mais ces déclarations n’ont été suivies d’aucun acte, alors qu’ils avaient la possibilité de proposer des femmes aux postes de ministres.
Le PSU n’a pas pris part aux législatives. Compte-t-il boycotter les prochaines communales au risque d’endosser le rôle du chien qui aboie quand la caravane passe ?
Il n’y a pas de caravane qui passe avec un gouvernement de l’ombre vidant de sa substance le gouvernement Benkirane issu des urnes. Les élections communales sont quant à elles différentes des législatives. Il est ainsi possible de mener un travail efficace à l’échelon local, comme nous l’avons déjà fait dans certaines communes. La décision de participation ou du boycott sera prise lors du prochain conseil national.
Le fait d’avoir intégré au sein du PSU des membres du M20 signifie-t-il que vous allez axer votre combat sur la laïcité mise en avant par le mouvement ?
Nous avons toujours défendu la laïcité dans nos précédents programmes, mais nous n’avons pas suffisamment communiqué sur ce point. La laïcité a été popularisée grâce aux slogans et aux revendications du M20. Il nous faut donc aujourd’hui profiter du fait que les jeunes du mouvement aient lancé le débat sur la place publique.
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