Candidate unique pour la présidence de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Meriem Bensaleh apporte les dernières touches à son programme. Une manière de convaincre les entreprises de participer à cette élection gagnée d’avance.
Dans le camp de la candidate unique aux élections de la CGEM, l’heure est à la grande mobilisation. Celle qui va devenir la première femme présidente du patronat a réussi à rassembler autour d’elle les patrons de grands groupes marocains. Ceux-là mêmes qui désertaient le siège et les réunions de la Confédération depuis l’élection de Mohamed Horani en mai 2009. Des noms comme Moulay Hafid Elalamy (Saham Holding), Saïd Alj (Sanam Holding), son frère Hassan Bensalah (Holmarcom), voire l’actuel ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch (groupe Akwa) : tous auraient soutenu la future patronne de la CGEM et seraient, de ce fait, d’une utilité évidente dans l’élaboration de son programme. A deux semaines du jour J, rien ne filtre encore du contenu de ce document qui “sera diffusé aux membres le week-end du 5 et 6 mai”, selon une source proche de la candidate. Juste après, Meriem Bensaleh fera le tour des fédérations régionales pour rallier un maximum de voix qui, le jour de l’élection du 16 mai, seront décisives pour marquer ses trois années de mandat. Car même si elle est candidate unique, l’enjeu est dans la participation. Les patrons gardent toujours en mémoire l’épisode électoral de 2009. La candidature de dernière minute de Mohamed Horani avait fait couler beaucoup d’encre. A l’issue du vote, 2611 voix se sont exprimées, dont 35 bulletins nuls et 746 votes blancs… Meriem Bensaleh se doit de faire mieux
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