Le vice-président de la chaîne hôtelière Sofitel vient d’être reconduit à la tête du Conseil régional du tourisme de Marrakech. L’occasion de faire le point sur la destination phare du royaume.
Comment se porte l’activité touristique à Marrakech ?
En attendant les chiffres officiels du mois d’avril, j’ai l’impression que nous sommes à un niveau légèrement meilleur qu’en 2011, année au cours de laquelle nous avons subi de plein fouet l’effet de l’attentat d’Argana. On sent un début de reprise, alors même que 2012 est une année électorale en Europe. Sans oublier la crise économique qui sévit encore dans plusieurs pays émetteurs.
N’est-il pas contradictoire d’augmenter les capacités d’accueil au moment où les arrivées stagnent, voire baissent ?
Les enseignes qui s’installent sont d’une très grande qualité. Elles ouvrent de nouvelles perspectives pour une meilleure visibilité de la marque Marrakech. La demande existe mais les moyens mis à la disposition de l’ONMT pour la promotion restent insuffisants. Cela dit, nous avons eu l’engagement du Chef du gouvernement de rehausser le budget de la promotion en 2013. Au niveau du transport aérien, nous espérons que la RAM sera en mesure d’augmenter ses fréquences sur certaines destinations, notamment la Grande-Bretagne.
Quelles sont les priorités que vous vous fixez pour votre nouveau mandat ?
D’abord fédérer tous les acteurs du tourisme de la région. Notre défi “commercial” consiste à pérenniser nos principaux marchés, particulièrement la France (en ciblant les régions) et l’Angleterre. La priorité sera également donnée au marché allemand et à d’autres destinations au Moyen-Orient et aux pays de l’est. Nous avons une marque exceptionnelle. A nous de la commercialiser correctement.
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