La fameuse loi sur le Partenariat public privé (PPP) a du mal à prendre forme. La première mouture du projet, concoctée par la Direction des entreprises publiques et de la privatisation (DEPP), ne fait pas l’unanimité au sein du ministère des Finances. Le nouveau dispositif veut étendre le champ d’application du concept PPP, limité jusqu’ici à la production d’électricité, la distribution de l’eau, l’assainissement liquide et la gestion des terres agricoles. Invité à le valider, le ministre des Finances, Nizar Baraka, a voulu prendre ses précautions en sollicitant l’avis des autres directions de son département. “Il n’a pas eu tort, le projet mérite d’être révisé”, estime un responsable au ministère. Un vif débat anime les réunions consacrées au projet, en présence de Samir Tazi (directeur de la DEPP). Ce dernier, appuyé par un cabinet de conseil étranger, se serait inspiré du modèle britannique, connu pour être le berceau du concept. Plusieurs hôpitaux, écoles ou centres pénitentiaires britanniques ont été construits et gérés via des partenariats public-privé.
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