La crise de liquidité est de plus en plus importante. Les interventions de Bank Al-Maghrib sont montées d’un cran au cours de ce premier semestre. Chaque semaine, la gardienne du temple injecte plus de 30 milliards de dirhams dans le circuit monétaire sous forme de prêts aux banques. Et les besoins en cash des établissements de crédit atteignent à fin mars quelque 53 milliards de dirhams. Un record ! D’ailleurs, les banques recourent de plus en plus au marché pour se financer. Au cours des trois premiers mois de l’année, les banques de la place ont émis pour 11,3 milliards de dirhams de certificats de dépôts à fin mars, contre 9,7 milliards de dirhams une année plus tôt. Sur le podium, on retrouve Attijariwafa bank (2,6 milliards de dirhams), talonnée par BMCI et BMCE (1,8 et 1,7 milliard respectivement). Certains établissements ont même lancé des opérations de titrisation.