L’opposition bahreïnie a profité du Grand Prix de Formule 1, dimanche 22 avril, pour attirer l’attention internationale sur ses demandes de réformes politiques, mais les autorités n’ont montré aucun signe de flexibilité. Les opposants chiites, qui réclament depuis plus d’un an une véritable monarchie constitutionnelle où le Premier ministre serait choisi parmi les élus de la majorité, ont multiplié les manifestations avant le Grand Prix. Des incidents, avec des routes barrées avec des pneus enflammés, des jets de cocktails Molotov sur les forces de l’ordre et une tentative d’occuper à nouveau la Place de la Perle, épicentre de la contestation en 2011, ont émaillé le week-end. Les autorités, nerveuses, ont refusé des visas à plusieurs journalistes et empêché ceux qui cherchaient le contact avec les manifestants de le faire. Sur le circuit de Sakhir, au sud de Manama, la capitale, au moins trois femmes ont été interpellées, selon l’opposition, alors qu’elles tentaient de manifester en faveur d’un militant chiite emprisonné et en grève de la faim.
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