Triste jour pour la presse nationale que ce mardi 24 avril 2012. Un vétéran vient de tirer sa révérence : Abdeljabbar Sehimi, directeur de la rédaction du plus ancien quotidien marocain, Al Alam. L’homme a fait l’essentiel de sa carrière —une trentaine d’années— au journal du parti de l’Istiqlal. En parallèle, il était nouvelliste et poète. Mais la corporation garde surtout le souvenir d’un professionnel qui ne badine pas avec l’éthique, et qui a imposé son empreinte à la rédaction de l’organe de presse du parti de la balance. Abdeljabbar Sehimi était un maniaque du recoupement. Normal, quand on a été à bonne école, encadré par des Abdelkrim Ghellab et autres professionnels comme Larbi Messari. Ecouter ce barbu natif de Rabat était un délice pour les débutants comme pour les vieux routiers du métier. Malade depuis plusieurs années, les siens s’inquiétaient beaucoup pour son état de santé. Mardi dernier, aux premières heures, il a rendu l’âme dans un hôpital de la capitale.
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