Le déficit commercial ne cesse de s’accroître au Maroc. Fin mars, le solde négatif de la balance avoisine les 49 milliards de dirhams, soit cinq milliards de plus par rapport à la même période en 2011. La baisse du taux de couverture de l’économie témoigne, elle aussi, de la fragilité des échanges extérieurs. Les recettes issues des exportations couvrent à peine 68% du montant des importations, contre 74% un an auparavant. Ce qui signifie que l’import progresse plus vite que l’export, aggravant au passage l’équilibre de la balance des paiements. Les réserves de devises dont dispose le Maroc ont baissé de 7 milliards de dirhams en l’espace de deux mois, pour s’arrêter à 161 milliards de dirhams, de quoi régler une “petite” facture de cinq mois d’importations. Entre la stagnation du secteur textile et le repli de celui de l’autombile, ce sont bien les recettes de l’OCP qui sauvent la mise. Le phosphate contribue, à lui seul, pour un quart environ aux exportations globales.
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