Le royaume ne récoltera cette année que la moitié de la quantité de céréales produites lors de la campagne précédente. La facture des importations risque de flamber.
Après les prévisions de Bank Al-Maghrib, le Salon de l’agriculture de Meknès (SIAM) a été l’occasion pour le ministre de l’Agriculture de faire le point sur la situation de la production agricole en ces temps de sècheresse. La plus attendue de tous, la production céréalière, en prend un sérieux coup. Selon Aziz Akhannouch, celle-ci “devrait atteindre 4,8 millions de quintaux” cette année, soit la moitié de la production de la campagne agricole précédente, quand le Maroc avait produit 8,4 millions de quintaux. Le besoin en importation de céréales est donc passé de 3,2 à 4,5 millions de quintaux, selon les chiffres de l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses (ONICL), et 5 millions selon le département américain de l’agriculture. Un besoin qui s’aggrave au moment où la balance de paiements du royaume est de plus en plus déficitaire. Par ailleurs, la suspension des droits de douane sur les importations de blé dur et de blé tendre, qui devrait prendre fin début mai, risque bien d’être prolongée. Et puisque ça sent déjà la crise, l’Etat a débloqué quelque 1,35 milliard de dirhams, selon Akhannouch, pour aider les agriculteurs
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