Flop ! Le 13 avril, Pyongyang a lancé une fusée, en affirmant vouloir placer en orbite un satellite civil d’observation. Mais l’engin a explosé en vol, deux minutes à peine après son décollage. Selon les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud, l’objectif de ce lancement n’avait rien de pacifique : il s’agissait d’un test de missile à longue portée, destiné à transporter des bombes nucléaires. Ils n’avaient peut-être pas tort : le 15 avril, dans son premier discours public, le nouveau numéro 1 nord-coréen, Kim Jong Un, a affirmé que son pays ne serait plus jamais menacé par les puissances nucléaires. “La supériorité militaire et technologique n’est plus uniquement aux mains des impérialistes. Le temps où l’ennemi nous menaçait et faisait du chantage avec des bombes atomiques est bel et bien terminé”, a proclamé le jeune dirigeant, âgé de moins de 30 ans. Le Conseil de sécurité de l’ONU a renforcé ses sanctions contre la Corée du Nord et averti Pyongyang qu’il “agirait en conséquence” en cas de nouvel essai nucléaire ou balistique.
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