Le climat économique en Europe n’arrange en rien les affaires du gouvernement Benkirane. C’est ce qui ressort d’une étude récente de la banque d’affaires du groupe CDG. “La crise de la dette s’est infiltrée dans l’économie marocaine à travers plusieurs canaux”, constatent les analystes de CDG Capital. A commencer par le tourisme, car les Européens se serrent la ceinture et tendent à réduire leurs dépenses liées aux voyages, divertissements et loisirs. Résultat : à fin 2011, les recettes touristiques retrouvent à peine leur niveau de 2007. Les investissements directs étrangers (IDE), eux, ne sont pas en reste, accusant une baisse de 21% sur un an. Du côté de l’export, la tendance est au ralenti. Pour la première fois, le déficit de la balance commerciale dépasse le niveau des exportations. Un seuil “alarmant”, selon CDG Capital. Pire encore, les réserves de change ont atteint leur niveau le plus bas depuis 2006. Bref, la situation “inquiète” et certains secteurs exportateurs commencent déjà à en pâtir sérieusement, conclut l’étude de CDG Capital, qui tire la sonnette d’alarme.
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