Les artistes et autres acteurs culturels qui dénoncent la faillite du Bureau marocain des droits d’auteurs (BMDA) ont entamé une série de pourparlers avec sa direction. Le point.
De tables rondes en pétitions, la mobilisation a fini par payer. Il y a quelques semaines, artistes et acteurs culturels dénonçaient la gabegie du BMDA qui, selon eux, s’est montré incapable d’assurer sa mission de protection des œuvres, de défense des intérêts des créateurs et de redistribution des royalties. L’association Racines pour le développement culturel, porte-voix des artistes, et le BMDA ont, semble-t-il, accordé leurs violons. Abdellah Ouadghiri, qui dirige le bureau, s’est ainsi engagé à lancer une opération transparence : il promet de publier prochainement les quelque 40 000 œuvres du répertoire des œuvres musicales, littéraires et théâtrales, ainsi que le nom des 2000 auteurs inscrits au BMDA, de faciliter les démarches d’inscription, de rendre publics les barèmes de redistribution et le bilan financier du Bureau…
Le BMDA a aussi assuré qu’il intégrerait les artistes de la nouvelle scène musicale dans son Conseil d’administration, “sous réserve que ceux-ci s’organisent en association professionnelle représentative”. Dans sa lancée, le BMDA s’est même engagé à placer des stands dans tous les festivals nationaux, y compris… les moussems. Ambitieux et folklo à la fois.
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