Selon un communiqué de l’Office national des hydrocarbures, la découverte de ressources pétrolières dans les sous-sols marocains reste à confirmer. Le point.
La déception créée par l’affaire “Talsint” est toujours dans les mémoires. Pourtant, il aura suffi d’une petite interprétation “erronée” d’une newsletter diffusée par Longreach —l’une des onze sociétés étrangères autorisées à explorer le sous-sol marocain— pour créer le buzz et refaire naître les espoirs d’une éventuelle découverte pétrolière. Entre-temps, un communiqué de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) est venu tempérer les ardeurs, en précisant que “les annonces faites par Longreach, Serica et DVM International, nécessiteraient des travaux d’évaluation plus approfondis avant de déclarer toute découverte économiquement exploitable”. Ce qui laisse entendre que, pour l’Office, les compagnies en question faisaient simplement allusion à des ressources potentielles, mais en aucun cas à des découvertes. Cependant, si le communiqué de l’ONHYM s’est attardé sur certains aspects économiques liés à l’activité d’exploration (notamment le coût des forages), il a fait l’impasse sur le niveau de profit annoncé par les explorateurs. Ceux-ci ont ainsi estimé que le profit issu de la production d’un baril de pétrole au Maroc équivaudrait à celui réalisé par 13 barils en Algérie, 7 au Nigéria ou encore 2 en Egypte. Rien que ça !
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