Les salafistes tunisiens sont bien résolus à imposer le Califat. Après qu’ils ont “annexé” des centaines de mosquées, le ministre des Affaires religieuses, Noureddine Al Khademi, a fini par réagir, plus ou moins timidement. “Les mosquées ne doivent plus être un lieu politique, mais des endroits où les imams prêchent la tolérance et le respect de l’autre”, a-t-il déclaré. Son ministère vient de lancer un inventaire de la situation, notamment en envoyant des prédicateurs (fonctionnaires) dans les gouvernements pour faire remonter l’information. “Nous nous penchons aussi sur le recrutement des imams, qui devront désormais détenir au minimum une maîtrise, de préférence en sciences islamiques, avoir une culture générale dans le domaine des sciences humaines et une ouverture sur les autres religions, [et] être réputés pour leur moralité dans leur quartier”, a ajouté le ministre, qui prône le dialogue pour résoudre le problème, quand d’autres estiment que le ministère de l’Intérieur devra finir par s’y impliquer.
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