Il y a tout juste 100 ans, le 30 mars 1912, le Maroc perdait son indépendance, quand le sultan Moulay Hafid, à la tête d’un Makhzen affaibli, contesté et endetté, signait le traité du protectorat de Fès. En 1956, le royaume recouvrait son indépendance. La date est devenue un jour férié et est célébrée chaque année, le 18 novembre. Mais pour ce centenaire de la colonisation, les autorités marocaines n’ont, semble-t-il, organisé aucune commémoration, pas plus que l’ambassade de France au Maroc. L’AMDH, en revanche, n’a pas fait l’impasse sur le sujet et organise un colloque le 31 mars, à son siège de Rabat. Il y sera question des violations des droits de l’homme commises pendant la colonisation, et du symbole de pérennisation de la domination française que constitue le projet du TGV. Une hégémonie entamée un siècle plus tôt, au moment où la France prenait le contrôle de la plus grande partie du pays, tandis que l’Espagne s’octroyait le nord.
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