Le groupe de Othman Benjelloun a réalisé, malgré la conjoncture, un bénéfice de 850 millions de dirhams. Un résultat auquel les filiales africaines contribuent sensiblement.
A l’instar de toutes les grandes banques de la place, les principaux agrégats de BMCE Bank continuent de croître. Ainsi, grâce aux prêts immobiliers et aux crédits à la consommation, l’activité crédit de la banque a enregistré une évolution à deux chiffres, atteignant 88 milliards de dirhams. Selon les résultats annuels du groupe, les dépôts ne désenflent pas non plus : alimentés principalement par les dépôts à vue et les comptes d’épargne —boostés par le lancement des plans d’épargne fiscalement exonérés—, ils enregistrent une hausse de 7% pour culminer à 94 milliards de dirhams. Au niveau de l’exploitation, le Produit net bancaire réalise une petite hausse de 2,8% dépassant ainsi la barre des 4 milliards. Et cela grâce à une progression de la marge sur intérêts qui a permis de compenser une baisse des commissions bancaires et des opérations de marché. Le résultat brut d’exploitation de la banque marocaine s’établit, lui, à 1,3 milliard de dirhams.
Du côté des filiales, le réseau européen de BMCE Bank —Londres, Paris et Madrid— a été globalement négatif, contrairement aux filiales d’Afrique subsaharienne telles que la Bank of Africa. Cette année, la contribution de celles-ci au résultat net du groupe a atteint 36%. Le résultat consolidé du groupe bancaire s’est ainsi établi à 850 millions de dirhams, soit 3,8% de plus qu’en 2010.
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