Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 frappait le Japon, provoquant un raz-de-marée qui allait causer la plus grave catastrophe nucléaire mondiale depuis Tchernobyl : Fukushima. Un an et quelque 20 000 morts plus tard, un journal local, le Tokyo Shimbun, publie un sondage consacré à la question du nucléaire. Les résultats sont sans appel : sur les 3000 personnes interrogées, 80 % sont favorables à l’abandon du nucléaire comme source d’énergie. Seuls 16 % d’entre eux sont partisans de son maintien. Toutefois, 53 % estiment qu’il faut continuer à court terme à employer les réacteurs nucléaires lorsque la demande en électricité l’exige. Depuis l’accident de la centrale de Fukushima, la quasi-totalité des réacteurs japonais ont été soit arrêtés pour vérification, soit maintenus à l’arrêt après leur période d’entretien en attendant de nouvelles règles de sécurité. Seuls deux des 54 réacteurs du pays sont actuellement en service.
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